Insulte dans le trafic

voiture bmw bleue dans une pièce sombre

Quand des dizaines de voitures circulent Autobahn le soleil tape fort et les enfants sur la banquette arrière ne restent pas assis, ce qui pousse souvent le conducteur à l'incandescence. Si un autre conducteur se comporte également de manière irrespectueuse, on est souvent enclin à exprimer son mécontentement par des gestes du doigt ou des gros mots.

Toutefois, les insultes sur la route doivent être traitées avec prudence, car elles peuvent entraîner non seulement des amendes mais également d'autres sanctions. Dans cet article, j'explique quels types d'insultes il existe sur la route et quelles sont les éventuelles sanctions qu'elles entraînent.

Qu'est-ce qui est considéré comme une insulte ?

Bien que mettant en danger beaucoup d'insultes dans la circulation ce n'est pas la sécurité routière, mais l'honneur d'un autre usager de la route qui est généralement intentionnellement violé. Que ce soit au moyen d'un geste (par exemple montrer le majeur, montrer l'oiseau ou tirer la langue), d'une déclaration désobligeante (cela inclut des déclarations comme « connard ! », « tête de bois » ou similaire) ou d'un acte de violence (bousculades , cracher ou pousser). La loi considère comme une infraction pénale toute insulte de ce type.

En conséquence, la personne offensée a le droit, sans objection, de dénoncer son homologue pour insultes sur la route. Les principes fondamentaux de ces dispositions sont résumés au paragraphe 185 du code pénal (StGB).

Quelles formes d’insultes se distinguent les unes des autres ?

Fondamentalement, la forme sous laquelle l'insulte a lieu n'a pas d'importance, elle est toujours considérée comme une infraction pénale. Néanmoins, différentes formes se distinguent les unes des autres et chaque variante entraîne des sanctions différentes. En détail, cela ressemble à ceci :

  • Insulte: Cela s’applique, par exemple, lorsqu’une personne utilise des gros mots ou fait un geste désobligeant envers quelqu’un d’autre. De telles insultes sont passibles soit d'une amende, soit d'une peine d'un an de prison. S'il y a un acte physique supplémentaire (même s'il s'agit simplement d'une personne se cognant contre une autre), la peine peut être portée jusqu'à deux ans. Les détails peuvent être trouvés à l’article 185 du Code criminel.
  • Diffamation: Le paragraphe 186 décrit le délit de diffamation, qui fait également partie des insultes dans la circulation routière. Cela se produit lorsque quelqu’un fait des affirmations sur quelqu’un d’autre et en même temps il est clair que ces affirmations ne sont pas vraies. Bien entendu, l’affirmation doit là encore avoir un caractère péjoratif. La sanction en cas de diffamation est soit une amende, soit une peine de prison pouvant aller jusqu'à un an.
  • Diffamation: La pire de toutes les insultes est sans doute la calomnie. Il est consigné à l’article 187 du Code criminel. La diffamation implique l'affirmation d'un fait qui (comme dans le cas de la calomnie) n'est pas vrai. La différence est que celui qui affirme connaît la vérité mais la cache et ne la rend pas claire aux étrangers. Si la vérité éclate enfin, l’auteur encourt une amende ou une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.

Bon à savoir: D’ailleurs, pour toute forme d’insulte, peu importe qu’elle soit dirigée contre quelqu’un d’autre. Utilisateurs de route a été exprimé ou à un fonctionnaire, par exemple un Officiers de police. Même s’il existe le terme « insulte à l’égard d’un fonctionnaire », cela ne fait aucune différence en termes de sanction.

Quel est le montant des amendes en cas de pénalité ?

Dans le catalogue des amendes il n'existe pas de liste précise détaillant les sanctions en cas d'insultes. Au lieu de cela, le cas individuel est évalué et une pénalité appropriée est imposée.

Ici, par exemple, les facteurs suivants jouent un rôle :

  • sur quel ton de voix l'insulte a été prononcée
  • la situation financière de la personne fautive
  • s'il existe plusieurs types d'insultes

Malheureusement, l'expérience a montré que la peine est plus lourde si le contrevenant financièrement aisé est. Plus il gagne, plus la punition peut être grave.

Ici, je donne également un exemple pour expliquer les conséquences d'une pénalité : supposons que la personne A a montré l'oiseau à la personne B et que la personne B l'a signalé à la personne A. La personne A peut alors s’attendre à une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros. S’il s’agissait plutôt du doigt puant, une amende pouvant aller jusqu’à 4.000 XNUMX euros est même possible.

Le problème de la charge de la preuve

De nombreuses insultes sur la route ne sont même pas signalées car les preuves nécessaires manquent. Parce que les insultes sont souvent ce qu’on appelle des délits d’application. Voici le verdict dans les cas courants : Lorsqu'il n'y a pas de demandeur, il n'y a pas de juge.

En principe, quiconque dénonce une insulte est toujours tenu de fournir des preuves à charge. La soi-disant charge de la preuve incombe au demandeur. Il est donc toujours préférable que des témoins soient présents et puissent confirmer le crime. Plus il y en a, mieux c'est.

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